jeudi 7 juin 2012

Jonathan

Jonathan.

Ton absence physique est une souffrance atroce, une plaie à vif.
Ta famille et tes amis sont tous réunis aujourd’hui car nous avons tous en commun cette douleur.
Je sais que tu aurais souhaité une telle communion au cours de ta trop courte vie terrestre.

Tu es né le 25 octobre 1985, jour de ton incarnation où tes ailes d’ange se sont coincées dans les branches des arbres. Cela t’a permit de toujours être connecté avec le monde invisible et cela a nourri en toi un idéal de justice et d’harmonie émotionnelle. Une certaine nostalgie d’un Eden que tu retranscrivais dans tes dessins et peintures empreintes d’une fascination pour un Nirvana qui transcende la matière et les corps.

Comme moi tu ressentais qu’il se cachait quelque chose derrière le miroir des apparences et tu trouvais l’inspiration dans une spiritualité détachée de tout dogmatisme. Tu pouvais te montrer jusqu’au-boutiste dans ta quête d’évasion, la rudesse de notre monde façonné par l’égo étant trop éloignée de ton désir de fusion.

Jonathan, tu étais en avance sur ton époque. Par ta gentillesse et ton humilité, tu nous as donné un aperçu de ce que l’homme deviendra lorsqu’il aura enfin compris que nos âmes sont interconnectées car issues de la même Source. Nous sommes UN, la division n’est qu’une illusion, tandis que les guerres et l’orgueil ne sont que le fruit d’une vision matérialiste limitée de la réalité.

Mon petit frère, je t’aime.
Tu es dans notre cœur, tu fais partie de nous. Aimée, Yvon, Josette, Élisabeth, Henri et Bernard t’ont accueillis comme un Roi, ils prennent soin de toi comme l’a fait notre mère pendant 26 années.

Nous te reverrons dans nos souvenirs et dans nos rêves, avant de se retrouver de l’autre côté, Dieu seul sait quand.
En nous attendant, je sais que tu seras à nos côtés et que tu guideras nos pensées et nos actes pour que nous puissions construire ce monde de paix dans lequel tu vis aujourd’hui.

Et alors nos mondes se retrouveront.



Texte écrit en hommage à Jonathan GOUMAT, le 6 juin 2012


Je t'aime mon petit frère.