mercredi 28 novembre 2007

BIG BANG

Big Bang dans mon cœur de terrien,
Des milliards d’étoiles dans la tête,
Ce jour de fin de cycle porcin
Où de la vie sur ma planète
Tu insufflas par ce baiser,
Lien entre la princesse de la Lune
Et mon Soleil qui sans reflet
N’éclairait que de vastes dunes…

Jusqu’à ce jour en quête de sens
D’une vie laissée en héritage,
Je me nourrissais d’une carence,
De philosophies de tous âges,
J'colmatais une structure branlante
En acceptant le négatif
De racines insécurisantes
Pour vivre en mode évolutif.

Chaque marche de cette introspection
Accentuait la solitude,
Fidèle amie qui de questions
Berce l’esprit privé de quiétude,
Tout en inspirant l’artiste
Qui combat face à son miroir
Cet adversaire qui lui résiste
Mais en qui il se doit de croire.

On se débat tant bien que mal
Avec notre peur de l’inconnu,
Lire dans les cartes, le thème astral,
Le secret divin mettre à nu,
Je voulais cerner l’omniscient,
J’ai appris que Dieu est Amour,
L’esprit ne l’approche qu’inconscient,
A travers toi je le savoure…

Vivre ce mystère indéchiffrable
En enlaçant ton corps exquis
Apaise mon âme de gentil diable
Car dans le pain ce qui nourrit
Ce n’est point sa formule chimique,
Alors je goûte ta peau si douce,
M’émeut de cette vue idyllique
Tandis que ton charme m’éclabousse.

Si la théorie disait vrai,
Qu’une explosion nous engendra
Et qu’E égal MC²,
Quand ton corps vibre entre mes bras
Je devine cependant l’AVANT,
L’instant qui précède le chaos :
Un lieu calme sans espace ni temps,
Nous et l’infini en cadeau…



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